lundi 26 novembre 2018

Harley-Davidson Sportster 1200 Custom By Roberto Rossi


Comme les autres customs de Roberto Rossi sur base de Sportster, ADA ou Stella Alpina, ce 1200 se caractérise par sa sobriété et sa simplicité. Une constante qui participe à mon adhésion à son travail sur cette base. Au final, un objet qui se laisse regarder tout en suscitant l'envie de prendre la route. L'essentiel pour une moto après tout.

jeudi 1 novembre 2018

CANDY TRASH




Depuis sa mise en ligne, l'objet de ce blog est de montrer, de manière très subjective, des Sportsters qui m'inspirent visuellement, ou me donnent envie d'y poser les fesses, que ce soit pour aller boire un café en bord de mer ou se lancer dans un long road trip. 
Aujourd'hui, exceptionnellement, et tout aussi subjectivement, ce sera une bécane qui m'inspire, voir le titre, ce que m'inspire un menu du Mc Do du coin. Ou d'ailleurs. 
La lecture complète de l'article présentant la chose, révèle que l'heureux géniteur a roulé (?) deux ans avec pour conclure au manque de confort. Ah bon? Finalement, il s'est tourné vers les épreuves de Sprint, comme le Glemseck 101. Conclusion #2, un 1200 Sports' fut il à injection, ce n'est pas la motorisation du siècle pour ce genre de gaudriole. Si on ajoute que les vibrations, bad en l’occurrence, ont entre autres provoqué la perte du réservoir d'huile, on se dit qu'il y a encore du boulot.
Mais cela ne me regarde pas. 

dimanche 7 octobre 2018

TILL THE SALT TEASER


De la fonte, un grain de folie, un grain de sel... En attendant le film complet, on retrouve Zed à travers les images et les paroles de ses enfants.

lundi 24 septembre 2018

STRADE ITALIANE

Après la variation 2017 sur le thème Route des Grandes Alpes, on pousse cette année un peu plus à l'est vers la Transalpinie sur le thème on ne change pas une équipe qui fonctionne. La fidèle Calif II de Stéphane accompagne donc à nouveau le Skipster.

Pour se mettre en jambes, une première étape qui nous mène à Sospel via les gorges du Verdon rive gauche, Grasse et le col de Turini.  Sur le "papier" la portion Grasse/Carros largement bordée de vert par Michelin, promesse de réjouissances est une véritable escroquerie. La quarantaine de kilomètres est une succession de zones urbanisées véritable purge. En gros près de 1h15mn pour ce tronçon où il faut sans cesse être aux aguets. Le lendemain, nous
parcourons l'arrière pays de la côte Ligure en gros entre Vintimille et Gênes. On entre en Italie par la vallée de la Roya. L'occasion de découvrir l'état catastrophique du réseau routier secondaire italien, (SP) et celui guère meilleur, un peu quand même, national. (SS) Sans parler de nombreux villages désertés où tout, ou presque est à vendre. Les paysages, très méditerranéens ne nous changent guère mais sont agréables. Ce qui ne change pas non plus, en bien, c'est la qualité des expressos sitôt passée la frontière. Une fois avalé, on en profite facilement deux heures... En fin de journée, on retrouve pour quelques km la route du littoral. Un enchaînement interminable de villes qui se succèdent avec évidemment une circulation très pénible. Etape à Spotorno avec vue sur la mer.

Deuxième étape italienne avec une remontée vers Cunéo en empruntant à nouveau des chemins de traverse. Ciel très gris le matin, on frôle la pluie, à moins que ce soit l'inverse, mais seuls quelques passages de routes humides viendront à peine troubler notre marche. Comme la veille, on croise, surgissant des sentiers des groupes d'enduristes VTT. Pas étonnant vu la peoximité de Finale Ligure, haut lieu de la discpline en Italie. Me verrais bien avec eux... Puis le soleil revient, dont nous profitons abondamment à une petite terrasse devant un plat de "linguine al nocciole". Arrivée à Cunéo assez tôt dans l'après midi. Une fois installé dans notre hôtel en plein centre ville, avec parking pour les motos, on joue les touristes. Nous profitons du charme des villes Italiennes par leur architecture, leurs couleurs et cette ambiance que j'adore. Je me régale toujours à entendre cette langue pleine de soleil. En fin d'après midi et plus tard dans la soirée, les rues et les terrasses sont des lieux de rencontres pour les amis, les familles... On se sent bien. De plus les contacts avec les locaux sont toujours très sympas. Par contre, on se rate un peu sur le choix du resto qui ne nous laisse pas un souvenir impérissable. Ce sera la seule fois.

Départ avec le soleil de Cunéo pour assez rapidement retrouver de la hauteur. On revient en France par le col Agnel que je ne connaissais pas. 2 744 m, moins connu que l'Iseran ou la Bonette mais un lieu superbe. Dans la montée j'ai la chance lors d'un arrêt de surprendre, ou plutôt d'être surpris pas un couple de marmottes inquiètes de la présence d'un rapace. J'en verrai encore six autres un peu plus haut, tout près du sommet. On rencontre là un motard landais au guidon d'une 125 Astor. Le gars entièrement autonome, on le voit au chargement de sa bécane, prévoit de rallier Venise puis de rentrer. Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse!

On repasse ensuite comme en 17 par le col de Vars, puis on enchaîne par celui d'Allos après une belle assiette de tagliatelles aux morilles à Jausiers. On glisse à travers la vallée du haut Verdon, le plateau de
Valensole avant de retrouver le val de Durance qui nous ramène à la maison. Heureux de ces moments de routes passées ensemble et Stéphane, déjà à fond pour 2019, parle des Pyrénées... 


Quelques images...
 
Strade Italiane

jeudi 6 septembre 2018

ZEDITO


Il faisait une chaleur à crever cette après-midi là. Des volutes d'air brûlant pénétraient dans le casque, me faisant presque regretter la climatisation des caisses alentour. Pourtant, il aurait été hors de question de ramener autrement qu'avec le Skipster l'exemplaire de Zedito que Coco Z venait de me remettre. L'esprit de celui qui nous régala une quinzenie durant de ces mots dans Freeway était partout dans ce coin de Cévennes dominant une plaine où je le jurerais, on aperçoit au loin La Cavalerie s'éloigner dans un nuage de poussière.
Et puis, un peu au frais, je l'ai ouvert. Et pour une fois, j'ai commencé par la préface. Où on devine l'inquiétude, la crainte de Henri Loevenbruck face à cette tâche.  Je te le dis, arrivé à la fin de ces trois pages, un autre aurait peut-être fait aussi mieux, je ne sais pas. Ce que je sais c'est que ces lignes montrent avec justesse et sans emphase le gars qu'était Zan, en tout cas celui que j'ai connu voilà un moment maintenant.
Ces 150 Zeditos sont une sorte de Bible qui nous emmène au cœur d'une vie tournée vers la Custom Culture, sans rien éluder, sans langue de bois. La dérision n'est jamais loin, le rire omniprésent. Avec un style qui fait de ces 150 écrits autant de mini nouvelles dont on ne se lasse pas. Tous les ingrédients qui donnent envie de choper les glingues, d'aller voir un peu plus loin que l'horizon. Surtout, cela me rappelle que Zan était curieux de tout et met en avant une de ses qualités premières cette capacité à aborder l'autre sans à priori et discuter sur un pied d'égalité quel que soit son interlocuteur. Une qualité rare. 
Avec Zed, "Nous  rêv(i)ons juste de liberté."
Entre temps, Coco, Guilia, Enzo, Bob et tous ceux de Till The Salt ont emmené le Saltster à Bonneville pour la Speed Week et le 1000 Fonte concocté par Zan a roulé à 214 Km/h. Suffisant pour rattraper La Cavalerie.

jeudi 9 août 2018

CAFE, EXPRESSO, MEME COMBAT!






Le Café, Racer ou Expresso, doit être fort, bon et chaud. En l’occurrence, pour arriver à ce résultat, on a eu recours à une sorte de "blended" comme pour certains whiskies. Pas vraiment original en matière de Harley. Les mélanges on connaît. 
On trouve donc et entre autres dans la cafetière: un cadre chromoly de XR, un bon vieux fonte de CR dopé au Mikuni, un ensemble réservoir/selle de XLCR, un vrai. Un petit coup de British touch avec un combo compteur/compte-tours Smiths, c'est prêt! En prévision des frimas, on appréciera le cheminement du pot arrière.
Il y a quand même un goût bizarre dans ce blend, c'est cette roue arrière lenticulaire, aussi incongrue à cette place que Weinstein au bal des débutantes.

lundi 6 août 2018

LA FIN DU SPORTSTER ?


Voilà une vidéo de la Factory moins anodine qu'il n'y paraît au premier abord. Une fois évacués les thèmes récurrents piliers de la mythologie Harley, l'histoire, la liberté, la transmission, c'est l'annonce des modèles, et surtout des motorisations futures, qui retient l'attention.
L'arrivée de l'électricité en concession c'est pour l'année prochaine avec la LiveWire. Manque plus que l'eau et le gaz à tous les étages... Justement, je pense qu'on y vient. A travers ces nouveaux VTwins 975 CC et 1250 CC se profile probablement la disparition  des Sportsters sous leur forme actuelle. A preuve ce modèle très custom aux relents de Forty Eight à eau qui donne des gages aux tenants des customs bikes.

Crédit photo HD/MotoMag

Et que dire de ce Roadster aux prétentions visiblement sportives. C'est le côté gaz. Visuellement l'engin est taillé pour venir piétiner les plates bandes Italo/Nippones dans ce créneau.
Crédit photo HD/MotoMag
On arrive là dans la nouvelle orientation de la MoCo qui compte élargir sa gamme et viser de nouveaux publics. Le ralentissement des ventes n'y est sûrement pas étranger. Cela passe également, par un Trail 1250, pas de photo. (C'est visuellement au-dessus de mes forces.)
Wait ans see d'en savoir plus sur l'articulation de la gamme autour de ces deux moteurs liquides et l'ensemble de la gamme.

vendredi 13 juillet 2018

SKIPSTER #14 (PEINTURE ET VIS DE FORME)

59 454 KM

Ca y est. Cette affaire de peinture douteuse soulevée dans Skipster 13 figure au rang des souvenirs. Me voilà avec un ensemble tés / bras de fourche comme neuf. Passé entre les mains expertes de Nico, l'avant du Skip a retrouvé une belle surface noire unie légèrement brillante. Une simple formalité pour un expert de l'aérographe comme lui. Ce n'est pas grand chose dans l'absolu, mais c'est quand même nettement plus plaisant à regarder.
Et quand on ne la regarde pas, une moto ça roule. Enfin en principe. De retour d'un ce ces trips qui nous a menés au plus profond de lieux d'une quasi autre époque, mon Sport's préféré m'a réservé un de ses tours de derrière les fagots. 
Après une halte expresso / causerie au coin d'une terrasse, un "clic" et l'extinction généralisée du sapin de Noël à la place du BROAAA réglementaire me plongent dans une légère angoisse. A l'ouverture du cache latéral abritant tout le tintouin électrique, surprise, plus de vis de fixation de la bride qui maintient la batterie. Conséquence assez rapidement constatée, la batterie profitant de cette relative liberté a provoqué un jeu suffisant au niveau de la vis de cosse de masse pour provoquer le gag. La vis en question resserrée, la bride saisie comme il le faut à l'aide d'un rilsan et la BROAAA tant attendu s'est produit. 
Vis bien entendu remplacée et pour ne pas mégoter, j'ai collé derrière sa tête une rondelle Grower histoire d'être vraiment tranquille.
Bon, sur le coup, mon angoisse était quand même relative. Accompagné de Longstroke, son Leatherman et son flegme, de Mc Gyver l'homme de toutes les solutions, la probabilité de ne pas ramener la machine à la maison sur ses roues était faible. Dernière chose, toujours avoir des rilsans à portée de main, version 2.0 du fil de fer cher à Alberto Granado* dont je reprends à mon compte cette excellente théorie: "Partout où je peux remplacer une vis et un écrou par du fil de fer, je préfère."
Même à l'occasion d'un simple coup de pinceau, la taulier de Choppersteel procède à un essai de la machine. Du coup, avec l'oeil, l'oreille et le feeling du pro, il peut détecter des choses qui nous échappent. Il est bien connu qu'on s'habitue aux défauts qui apparaissent progressivement. En l’occurrence, les roulements de bras oscillants un peu fatigués.
Je profite donc de la fin de vie du gommard arrière, (Pirelli NIght Dragon, remplacé par le même tout neuf) pour changer ces fameux roulements. A propos du Pirelli, 15 647 dans la bande de roulement, ce pneu est vraiment un excellent choix pour le rapport grip/endurance/prix. 
Me voilà paré pour quelques roulages tranquilles.


*Compagnon de Ernesto Guevara avec lequel il entreprit en 1952 le fameux "Voyage à motocyclette" au guidon d'une Norton 500 de 1939.



vendredi 8 juin 2018

LE SPORTS' DU WEEK END #39


Un petit week end à Kawasaki, ça vous dit? Pas de panique, c'est bien "à" et pas "en". Voilà, tout le monde est rassuré. D'autant plus que cette fin de semaine me ramène du côté de Hide Motorcycle, mon custom builder japonais préféré. 
Deux choses ont fait tilter ma rétine dans cette moto, un 883 R de 2002. Les traitements de surface avec ce contraste de bleu très velouté et de noir satiné et ce côté très vieille anglaise avec cette selle bicolore.
Machine plutôt mince à la base, ce Sports' s'étoffe un brin, avec cette selle originale et massive par rapport aux standards de la customisation de la "petite" Harley. Impression renforcée par la paire de "fork covers", les voiles de roues et les pneus Firestone en 19" et 16". Pour compléter cet effet, un réservoir rondouillard qui abrite à l'avant le petit compteur, discret et en même temps bien placé.
Allez, c'est parti!

jeudi 31 mai 2018

Comparo Harley Davidson Sportster 1200 Forty Eight Special & Iron

 
Suite, et fin, de la trilogie "Le retour du Sportster". De loin le meilleur épisode de cette saga. L'essai proposé par Le Repaire des Motards n'en est pas un. Si les aspects techniques ne sont pas absents, Philippe Guillaume se concentre sur l'essentiel et il a tout compris: le plaisir, les émotions, les sensations que délivrent ces machines. Si on adhère au concept.
Rouler en Sporty, c'est une question de ressenti, pas de fiche technique ou de comparaison car la raison n'a rien à voir là-dedans. 
Voilà une bonne vingtaine d'années que la déraison à moto, pour le reste je ne me prononce pas, est devenu mon credo. Pas qu'en HD d'ailleurs. Pour le meilleur. Et quelques emmerdes parfois sur le bord de la route. Ce qui fait la différence entre une virée et une virée dont on reparle longtemps après.

lundi 28 mai 2018

2018 Harley-Davidson Forty-Eight Special 1200 Sportster

 
C'est à présent Auto Moto qui s'y colle pour la présentation des Sports' 2018. Après celle de Moto Station on sait déjà tout, ou presque. Cette vidéo mérite le détour pour sa forme en particulier. En effet, TF1 a confié les manettes au stagiaire de 3ème fraîchement débarqué.
Ne manquez surtout pas la chapitre consacré aux trains avants dès les premières secondes. Désormais votre marchand de gommes vous proposera au choix du pneu fin ou épais, telle la tranche de jambon découpée par la charcutière.
Un peu plus loin, l'escroquerie HD est enfin révélée: les motos sont vendus sans pots ni filtre à air. Il semblerait que cela convienne à certains puisque la plupart, donc pas tous, les proprios de Sportsters en font installer.  
Du coup, forcément, un peu plus loin, le stagiaire qui trouve qu'on entend trop le moteur (???), veut y coller, casus belli, une valve façon Ducati. Pitié, on est déjà assez raillés comme cela. Si en plus on nous met du Ducati dans l'échappement...
Autre scoop, si vous hésitiez entre la Royal Enfield Himalyan et le Forty Eight pour votre traversée des Alpes par les chemins, cet essai sera décisif pour le choix.
Pour finir, si vous franchissez le pas, vous éviterez tout à la fois l'achat du best seller de Dale Carnegie, "Comment de faire des amis" ainsi qu'une triste vie de solitude. 
Merci Auto Moto.

dimanche 27 mai 2018

Essai Harley Davidson 2018 : Forty Eight & Iron 1200


Plutôt intéressant cet essai des deux nouveaux Sportsters 48 Special et Iron 1200 de Moto Station. La philosophie de cette moto est bien mise en avant ainsi que son caractère légèrement brut de fonderie. C'est précisément ce qui me séduit dans le Sports': ce côté légèrement rugueux, parfois un poil caractériel comme celui de mon 1340 dans les 90's. La sensation d'abord! On est assez loin en effet de celui bien plus lisse des récents Big Twins. Bien entendu, c'est appréciable sur un gros Tourer comme le Street Glide, surtout si on pratique le duo, un peu moins à mon sens sur un modèle comme le Street Bob. Deux engins que j'ai pu essayer en concession. 
Il n'en demeure pas moins que moyennant quelques aménagements, la "petite" Harley est une super machine plutôt adaptée à notre réseau routier et qui permet d'envisager du Road Trip au long cours sans être ruiné à la fin de la journée.
Tout cela pour dire que je suis fana du Sports' dans sa configuration actuelle, pourvu que ça dure, et que en l'état, si j'étais appelé à changer, (hautement improbable) ce serait pour retrouver un 1340, Dyna de préférence ou un 1200 à carbu. 

mardi 22 mai 2018

OLD SCHOOL DAY 2018


L'Agence Spatiale Européenne s'interroge encore 48 heures après les faits. Rien n'explique cette fumée visible depuis l'espace au sud de la montagne Ste Victoire. 
Pas étonnant. L'activité des barbeuks autour de multiples engins à deux, trois ou quatre roues présents ce dimanche 20 mai à Châteauneuf le Rouge ne devait rien à la technologie de pointe. Ici, pas de sondes lambda, d'ABS, de modes cartographiques, de norme Euro 4, d'injection. Rien que de la grosse ferraille, chromée, oxydée, flammée, restaurée, dans son jus qui fonctionne au gré de son humeur et de la volonté de son propriétaire. Pour rentrer sa bécane ou sa bagnole sur l'expo, prière de présenter un carbu en règle.
Dans des espaces dédiés, on pouvait alors admirer pas mal de Twins de Milwaukee, mais pas que, dont quelques Knuckle de derrière les fagots et une belle brochette de Shovel. Les voitures se taillaient la part du lion. Un beau petit lot de VW, par ici, une foultitude de V8, oscillant entre rods rageurs et péniches placides, quelques belles européennes et un village d'exposants très orienté "vintage". Etonnant. 
Pour accompagner le tout, un espace restauration bien foutu et une scène où se sont relayés Acoustik Ladyland et The Grasslers dont on a pu apprécier un excellent set de reprises de standards du rock à la sauce Blue Grass très excellement bon. 
Ce qui est certain, c'est que le public, très nombreux, familles ou habitués de ce genre d’événements en a eu pour son argent.  Ce qui est bien le moins qu'on puisse attendre d'une manifestation gratuite. 


OLD SCHOOL DAY 2018

mercredi 16 mai 2018

FAUSSE VIEILLE, VRAI SPORTSTER

2017 marquait les 60 ans du Sports'. Efraon Tiana de UFO GARAGE  en a profité pour relier le passé au présent avec une réplique moderne du Sporty original. C'est sur la base d'un 1200 XL de 2016 qu'il a créé cette machine. 
Pour coller au plus près de l'histoire, un réservoir d'époque a remplacé le moderne et les roues à rayon, bien entendu, sont en 19" à l'avant, et en 18" à l'arrière. Guidon maison, fidèle au modèle original, selle, nacelle de phare ainsi que le filtre à air et le garde boue avant contribuent à rapprocher la copie de du modèle. La ligne d'échappement quant à elle est une création de UFO. Un point me paraît quand même étrange, la présence de cet amortisseur de direction dont l'utilité m'échappe...
Du pur Néo rétro sur mesure.




dimanche 13 mai 2018

TRAVAIL ETINCELANT





Gleaming Works, comme pas mal de bouclards japonais, propose une gamme étendue de pièces à même d'obtenir une machine différente et pas pareille, sans verser dans la customisation hardcore. C'est le cas avec ce 883 N. Si on l'identifie sans peine, on remarque aussi sans difficultés tout ce qui le sépare du modèle sorti de concession. Garde Boue, guidon, selle, ligne d'échappement, plus quelques autres détails qui contribuent à en faire une autre moto. De quoi rouler avec un Sportster qu'on s'approprie tout en conservant ses aptitudes routières, ce qui n'est pas forcément le cas des préparations les plus poussées.
Dans le lot, le 2/1 est vraiment très sympa, tout comme la selle qui allie finesse et ergonomie. Je suis un peu moins fan du GB avant. Les supports gâchent sa finesse.
Et maintenant un petit jeu. les plus attentifs auront remarqué sur la première photo le cache latéral gauche à clé. Qu'on remarque encore mieux sur le dernier cliché. Surprise, il renferme une boîtier "ETC". Malgré quelques recherches et l'aide du traducteur Gogol, ou à cause, impossible de connaître la fonction de la chose. Si par extraordinaire l'un d'entre vous a des infos, qu'il n'hésite pas à nous faire profiter de ses lumières. Oui, je sais, le 2T c'est mal.

mardi 24 avril 2018

TILL THE SALT


Le Printemps est revenu et ZED n'est toujours plus là. Heureusement, son esprit est resté, porté par Coco et ses enfants. Il avait construit le Saltster histoire d'aller faire un tour à Bonneville et filer (presque) cheveux aux vents sur la Route du Sel. La faucheuse lui a volé ce moment.
Alors il reste cette machine, à l'image de son concepteur, élégante, porteuse d'histoire, et la volonté de ceux qui restent. Coco, Enzo et Giulia ont créé l'association "Till The Salt" pour que le rêve de ZED devienne réalité. Le Saltster sera à Bonneville en 2018. Pour tout savoir sur le projet et y participer, rendez-vous sur la page Facebook dédiée.
C'est à Alès  l'occasion de la fête de la BD que j'ai pu parler un peu avec Coco. Elle m'a aussi appris que les 150 meilleurs Zeditos allaient être Zedités sous forme de recueil. Ceux qui ont aimé les mots de ZED ne manqueront cet ouvrage sous aucun prétexte. Pour ceux qui ne les connaissent pas, c'est l'occasion de découvrir le talent d'écriture d'un gars qui savait parler de la moto et de la vie avec une verve unique. 
Pour se le procurer, le bulletin de commande se trouve sur la page Facebook de l'asso ou dans le dernier numéro de Freeway.

mercredi 11 avril 2018

FORTY EIGHT, ARE YOU SURE?




 


Ce n'est pas une première chez Rough Crafts. En 2012 déjà la Bomb Runner permettait aux Taïwanais de magnifier le Sportster 48. Avec la Ragging Dagger on va bien au delà. Qui reconnaît le best seller de la MoCo dans ce "Poignard Enragé" qui porte bien son nom?
Visuellement, techniquement c'est une toute autre moto à des années lumières du modèle stock. Un peu comme dans ces émissions de relooking où on se demande au final si la personne à la fin de l'émission est bien celle du début. Une fois de plus cette préparation de Winston Yeh atteint les sommets de la customisation. Les desiderata du proprio sont simples: il aime l'allure et la sensation du V-Twin Harley, mais il veut quelque chose "over the top". Il va être servi.
Les choix esthétiques combinés à ceux des accessoires et des solutions techniques donnent un résultat visuellement extraordinaire.
L'ensemble coque/réservoir en fibre de carbone donne à ce poignard un furieux air de bombardier B2 "Stealth", puis le regard glisse vers ce superbe bras oscillant qui tout en assurant le guidage de la roue arrière joue également le rôle de réservoir d'huile! Si on ajoute à cela le déplacement de la batterie (lithium ion) dans la coque, la partie arrière entre roue et moteur ainsi ajourée contribue à l'équilibre visuel et la légèreté de la machine. Au passage, à part les sabres, rien n'a été coupé ni soudé et le bras est ancré sur le support stock.
Équilibre auquel contribue installation de l'amortisseur Ohlins sous le moteur, solution adoptée en son temps par Voxan. Ce qui nous amène à la partie avant où une fourche Ohlins également, issue d'une Yamaha R1, avec une angle de chasse de 24°, valeur de sportive à comparer avec les 30° d'un Forty-Eight confirme bien les intentions de Winston.
Il sait parfaitement les solutions pour optimiser les performances de n'importe quel engin roulant. Le poids, on est en mode Weight Watchers avec un gain de 40 kg sur la balance. Les roues BST en carbone n'y sont pas pour rien, d'autant plus que le gain de poids sur la masse non suspendue joue un rôle essentiel dans le comportement dynamique. Sans parler, si quand même, de la sculpturale ligne d’échappement en titane. La qualité des liaisons au sol, je n'y reviens pas. Le freinage, confié à Beringer parachève l’œuvre. 
En parlant de freinage, le support d'étrier arrière, radial, vaut qu'on s'y arrête. A-t-on déjà vu une pièce qui intègre le tendeur de chaîne et le support d'étrier? Ceci est le résultat d'une bévue de Winston. Même les meilleurs se gourent. Une fois le bras complètement terminé, il constate qu'il a oublié le support en question. Impossible de percer ou souder la pièce sans ruiner tout le boulot... Perso, j'aurais au minimum balancé une clé de 1" à travers l'atelier. Pas Winston. Il retourne sur sa planche à dessin et conçoit cette pièce qui contribue à renforcer le côté techno de la bestiole. Comme quoi, il n'y a pas que la tarte Tatin que l'on doit à une bévue.
Ce qui est rare est cher, il faut en convenir et en dehors du cahier des charges somme toute minimal mais bien rempli, on ne doute pas un instant que le chèque final le fut tout autant. Le prix de l'excellence d'un jouet d'exception, issu d'un préparateur du même métal et qui nous permet de rêver un peu.

lundi 9 avril 2018

TERRES DE SCRAMBLER




Le Scrambler, moto hybride présentant quelques aptitudes à abandonner le goudron pour s'aventurer sur les chemins est de retour après une longue hibernation...  Apparu dans les années 60, il permettait de s'affranchir des contraintes de la route pour profiter de toute la liberté offerte par la moto. Une bécane de route, un grand guidon, des pots relevés, des pneus crantés, à nous la Terre! 
On a vu ainsi fleurir d'improbables engins, tels des Norton Commando prêts à en découdre avec la poussière. Les Japonais n'ont pas regardé passer le train. Honda entre autres a mis dans son catalogue quelques modèles du genre, particulièrement le 450 double act préparé sauce poussière. 
Même si c'est une 350, personne ne restera insensible aux possibilités de l'engin, comme l'atteste ce document tiré du film Vanishing Point (Point Limite Zéro) de Richard Sarafian, en 1971. (Inutile de m'abreuver de remarques concernant le non port des gants obligatoires.)

Les Japonais qui ne font pas rien qu'à copier, vont pousser l'affaire plus loin en inventant le Trail et pousser par là même le Scrambler hors des chemins et des routes.
Il va repointer le bout de la tétine en ce début de XXIème siècle, sous l’impulsion du 60's revival. D'abord le fait de préparateurs branchés, des constructeurs ont senti le bon filon du marché de niche et Triumph, Ducati, BMW entre autres proposent du clé en main à leur clientèle.
Chez Harley, rien d'officiel. Des propositions customs existent bien entendu, mais comme souvent on a affaire des machines que l'on verra plus dans les pages des magazines ou les podiums des Bikes Show. Mais...
Ce dont-il question ici, enfin, j'y arrive, est fidèle mécaniquement à l'esprit originel: une machine de route, (Iron 883) un grand guidon, un échappement relevé avec un stage 1,des pneus crantés, des ressorts de fourche plus durs et c'est parti! Au guidon de ces machines, Road Trip Factory  propose des voyages clés en main au Maroc. En groupes de 10 motos maximum  vous découvrez de magnifiques sites en mode balade sur des parcours mixtes goudron/piste qui ne nécessitent pas d'expérience spécifique du tout terrain. De Marrakech à Marrakech, sept de jours de moto qui vous mènent au cœur de l'Atlas pour un trip inoubliable.
Une expérience tentante au guidon d'une machine originale, ça n'a pas de prix même si cela a un coût. A vos marques, prêts, Scramblez!

mardi 3 avril 2018

SUR LA PISTE DU MATIN CALME.





Par ici, et même par là, le pays du matin calme est plus connu par ses géants de l'électronique que ses customs bikes. Je m'en vais donc combler cette lacune. En espérant prochainement vous entretenir d'autres 883 se délectant de la poussière des pistes marocaines. (RàV; message personnel) A Busan, Corée du Sud donc, Crazy Garage est plutôt tourné vers des machines faites pour le circuit ou les routes qui tournent. Les deux n'étant pas incompatibles. Bref, quelle que soit la base, ça donne envie de visser la poignée de gaz. 
Ce 883 de 2000 n'échappe pas à la règle. A l'origine son proprio voulait un Street Tracker qui a rapidement évolué quand celui-ci décida de s'aligner dans une compétition amateur sur circuit. Très influencé par les XR américains, l'engin a notamment évolué côté suspensions afin d'affronter la piste dans les meilleures conditions. Niveau moteur, un arbre à cames "performance", un carbu Keihin FCR et un module d'allumage Dyna procurent de quoi vitaminer le bloc qui conserve sa cylindrée d'origine.
Pour le reste, l'échappement, les commandes reculées et le dosseret sont des pièces maison. Tout ceci à permis à son pilote de bien s'amuser et c'est là l'essentiel.

mardi 20 mars 2018

HIDE IN BLUE



Hide Motorcycle est sans doute le préparateur sur base de Sportster le plus prolifique. De plus, ils arrivent à sortir des engins vraiment personnalisés sans recourir à des modifs extravagantes. Ce 883 R qui conserve même les catamoches sur la fourche en est un bon exemple. Une belle carrosserie à la peinture classieuse et sobre, une ligne d'échappement, une plaque latérale, un compteur délocalisé et voilà le travail. Cohérence jusqu'au bout, le petit réservoir qui donne sa personnalité à la machine, donne juste le temps de digérer un expresso entre deux ravitaillements.

mercredi 7 mars 2018

BATTLE OF KINGS 2018 #2

Harley annonce 250 concessions participantes pour cette édition 2018 de la BOK. Tout en me concentrant sur les Sportsters, au nombre de 150, j'ai quand même jeté un oeil aux réalisations sur les autres bases. Pour mémoire 750 Street, Fat Bob et Street Bob. 
Cette cuvée me laisse une étrange impression. Pour être sympa. Les critères de choix des machines publiées dans N&S est simple: elles doivent me donner envie de rouler et/ou de les regarder pour leur esthétique ou leur originalité. Quand les deux sont réunis, c'est Byzance.
En 2017, cinq machines remplissaient ces critères très subjectifs. Cette année, malgré mes efforts, ça fera gagner du temps, deux m'ont vraiment titillé. Ce qui me surprend le plus, c'est la pauvreté de l'offre. Côté originalité je suis vraiment frustré, même si je reconnais que le cahier des charges imposé par HD est assez restrictif. Il n'en demeure pas moins que certaines propositions sont tout bonnement indigentes et que le premier venu pourrait faire mieux que certains dealers officiels. Sans parler de quelques peintures et choix esthétiques disons, étranges. Comme vitrine de la marque et démonstration de savoir faire on peut espérer mieux.
J'ajoute à cela la "qualité" de certaines photos dont on a l'impression qu'elles sont l’œuvre d'un gamin de 8 ans avec son Instamatic. 
Bref, d'ores et déjà je me projette en 2019 avec un peu mieux faire à la clé.
Résultat des courses, HD Rotterdam (NL) et son "ROADSTER" propose une  1200 CX au look Café Racer affirmé avec tous les (bons) attributs du genre. 


Dans un style très différent, la 1948 FL de HD Higashioshija (JP) lorgne vers le passé de la marque avec une machine à qui je reproche quand même le côté "too much" des colonnettes. Le peintre voulait sans doute ne rien laisser au fond du pot.


Comme souvent dans la nébuleuse Harley, le meilleur côtoie le pire. C'est HD Prague qui décroche la queue du Mickey avec sa FatBob Freedom. Attention, ne restez pas à proximité de l'écran!


Fallait écouter. Y a plus qu'à essuyer le vomi.

lundi 26 février 2018

IRON 1200


Des deux nouveaux Sports' présentés par Harley, c'est l'Iron 1200 qui a ma préférence. Facile. Il me rappelle mon Nightster. Des trois couleurs proposées, au hasard, c'est le Vivid Black qui a ma faveur avec ce graphisme bleu très 70's qui tranche agréablement. De toute façon, une moto c'est fait pour être noire. Exception faite des rouges qui sont les plus rapides. Le seul détail qui me gène c'est ce petit saute vent, plutôt sport, qui me paraît assez étrange avec le mini ape. Si elle était mienne, il atterrirait aussi sec en déco sur une étagère.
La réponse, c'est la MoCo qui la fournit.  La version accessoirisée présentée sur le site officiel nous livre une interprétation plus logique. On garde le petit tête de fourche, un petit guidon permet de diriger l'engin et voilà une machine au look plus équilibré. Au passage, on notera qu'il y a du stage 1 dans l'air avec des silencieux au look vraiment sympa.