jeudi 6 septembre 2018

ZEDITO


Il faisait une chaleur à crever cette après-midi là. Des volutes d'air brûlant pénétraient dans le casque, me faisant presque regretter la climatisation des caisses alentour. Pourtant, il aurait été hors de question de ramener autrement qu'avec le Skipster l'exemplaire de Zedito que Coco Z venait de me remettre. L'esprit de celui qui nous régala une quinzenie durant de ces mots dans Freeway était partout dans ce coin de Cévennes dominant une plaine où je le jurerais, on aperçoit au loin La Cavalerie s'éloigner dans un nuage de poussière.
Et puis, un peu au frais, je l'ai ouvert. Et pour une fois, j'ai commencé par la préface. Où on devine l'inquiétude, la crainte de Henri Loevenbruck face à cette tâche.  Je te le dis, arrivé à la fin de ces trois pages, un autre aurait peut-être fait aussi mieux, je ne sais pas. Ce que je sais c'est que ces lignes montrent avec justesse et sans emphase le gars qu'était Zan, en tout cas celui que j'ai connu voilà un moment maintenant.
Ces 150 Zeditos sont une sorte de Bible qui nous emmène au cœur d'une vie tournée vers la Custom Culture, sans rien éluder, sans langue de bois. La dérision n'est jamais loin, le rire omniprésent. Avec un style qui fait de ces 150 écrits autant de mini nouvelles dont on ne se lasse pas. Tous les ingrédients qui donnent envie de choper les glingues, d'aller voir un peu plus loin que l'horizon. Surtout, cela me rappelle que Zan était curieux de tout et met en avant une de ses qualités premières cette capacité à aborder l'autre sans à priori et discuter sur un pied d'égalité quel que soit son interlocuteur. Une qualité rare. 
Avec Zed, "Nous  rêv(i)ons juste de liberté."
Entre temps, Coco, Guilia, Enzo, Bob et tous ceux de Till The Salt ont emmené le Saltster à Bonneville pour la Speed Week et le 1000 Fonte concocté par Zan a roulé à 214 Km/h. Suffisant pour rattraper La Cavalerie.

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