vendredi 13 juillet 2018

SKIPSTER #14 (PEINTURE ET VIS DE FORME)

59 454 KM

Ca y est. Cette affaire de peinture douteuse soulevée dans Skipster 13 figure au rang des souvenirs. Me voilà avec un ensemble tés / bras de fourche comme neuf. Passé entre les mains expertes de Nico, l'avant du Skip a retrouvé une belle surface noire unie légèrement brillante. Une simple formalité pour un expert de l'aérographe comme lui. Ce n'est pas grand chose dans l'absolu, mais c'est quand même nettement plus plaisant à regarder.
Et quand on ne la regarde pas, une moto ça roule. Enfin en principe. De retour d'un ce ces trips qui nous a menés au plus profond de lieux d'une quasi autre époque, mon Sport's préféré m'a réservé un de ses tours de derrière les fagots. 
Après une halte expresso / causerie au coin d'une terrasse, un "clic" et l'extinction généralisée du sapin de Noël à la place du BROAAA réglementaire me plongent dans une légère angoisse. A l'ouverture du cache latéral abritant tout le tintouin électrique, surprise, plus de vis de fixation de la bride qui maintient la batterie. Conséquence assez rapidement constatée, la batterie profitant de cette relative liberté a provoqué un jeu suffisant au niveau de la vis de cosse de masse pour provoquer le gag. La vis en question resserrée, la bride saisie comme il le faut à l'aide d'un rilsan et la BROAAA tant attendu s'est produit. 
Vis bien entendu remplacée et pour ne pas mégoter, j'ai collé derrière sa tête une rondelle Grower histoire d'être vraiment tranquille.
Bon, sur le coup, mon angoisse était quand même relative. Accompagné de Longstroke, son Leatherman et son flegme, de Mc Gyver l'homme de toutes les solutions, la probabilité de ne pas ramener la machine à la maison sur ses roues était faible. Dernière chose, toujours avoir des rilsans à portée de main, version 2.0 du fil de fer cher à Alberto Granado* dont je reprends à mon compte cette excellente théorie: "Partout où je peux remplacer une vis et un écrou par du fil de fer, je préfère."
Même à l'occasion d'un simple coup de pinceau, la taulier de Choppersteel procède à un essai de la machine. Du coup, avec l'oeil, l'oreille et le feeling du pro, il peut détecter des choses qui nous échappent. Il est bien connu qu'on s'habitue aux défauts qui apparaissent progressivement. En l’occurrence, les roulements de bras oscillants un peu fatigués.
Je profite donc de la fin de vie du gommard arrière, (Pirelli NIght Dragon, remplacé par le même tout neuf) pour changer ces fameux roulements. A propos du Pirelli, 15 647 dans la bande de roulement, ce pneu est vraiment un excellent choix pour le rapport grip/endurance/prix. 
Me voilà paré pour quelques roulages tranquilles.


*Compagnon de Ernesto Guevara avec lequel il entreprit en 1952 le fameux "Voyage à motocyclette" au guidon d'une Norton 500 de 1939.