samedi 23 décembre 2017

LE SPORTS' DU WEEK END #38




Un Sportster de sport pour de vrai, ce n'est pas tous les jours que ça arrive. Ce 1200S de 2003 ne cache pas son jeu. Garde au sol optimisée. Amortisseurs Ohlins, fourche réglable. Double disques Brembo et maître cylindre radial. Côté alimentation, je penche, donc je suis,  pour un carbu Mikuni. Le look n'est pas oublié avec la belle modification de la boucle de cadre qui donne un bel équilibre à la moto. Bref, un savant cocktail signé Tramp Cycles pour une moto qui affiche clairement l'intention de son proprio. Au passage, coup d'oeil sur le superbe MotoGadget  "Chronoclassic" dont la qualité, justifie, hélas, le prix.

lundi 18 décembre 2017

MACHINE 13



Tu habites Los Angeles? Tu es tatoueur? Tu veux te glisser dans le trafic urbain de la mégapole californienne? Pas de problème, c'est la moto qu'il te faut. Si tu es de Los Angeles sur Yvette ou d’ailleurs ça le fait aussi. En tout cas, c'est celle de Zack, qui a arrangé à cette fin ce "8" de 2010. Le guidon "rabbit' fait maison contribue à l'étroitesse du Sportster d'accord. Mais c'est l'essence de de modèle et en terme de maniabilité dans ces conditions, je suis sceptique. A moins qu'on me prouve le contraire.

mercredi 6 décembre 2017

UN AIR DE 883

Au début était un  883 XL de 2004. Très propre, avec peu de km mais une allure stock qui le condamnait à l'anonymat motocycliste. Anthony qui passait par là ne l'a pas laissé filer, bien décidé à donner une nouvelle vie au bestiau. Nouveau look pour nouvelle vie, comme on dit sur M6.
L'idée était de le rapprocher de l'esthétique des Sports' récent dans ce qu'ils ont de meilleur. Exit les chromes et les accessoires touring, place au style.
Le résultat on l'a sous les yeux, une peinture longuement étudiée sous Photoshop, une superbe travail sur les jantes, adaptation d'un garde boue arrière de Fat Bob, mini garde boue avant de 750..., délocalisation de la bobine (cache fait maison) de la tirette de starter et du compteur. Le guidon provient d'un 1200 CX, le phare et la selle d'un 48. Un bon coup d'époxy noir satiné sur les carters, un joli travail sur le collecteur de 1200 XR retravaillé, prolongé par un silencieux Akrapovic et let's go!
Pour moi, le juste équilibre entre un custom qui ne passe pas inaperçu et une machine pour se lancer sur les routes. J'aime ce travail qui gomme les imperfections du modèle d'origine et magnifie la ligne générale.
Envie de rouler avec? Il est à vendre car Anthony a déjà d'autres idées en réserve. Pour le contacter: anthony.legoux.boucardatgmail.com
Les deux dernières photos donnent à voir le beau boulot sur les jantes, le moteur et la qualité de la peinture.


lundi 4 décembre 2017

SKIPSTER #13

2/12/2017 56 760 KM

Des nouvelles du Skipster, aussi déçu que moi, enfin j'espère, de l'annulation du viron prévu pour le Sunday Ride de décembre. Je vais me pencher sur un problème, pas nouveau, mais plutôt désagréable lié à la qualité du traitement de surface. Côté carrosserie j'ai déjà ait repeindre les garde boue avant et arrière, suite à l'apparition de rouille qui indiquerait un défaut de traitement du métal avant peinture. 

L'an dernier j'ai procédé moi même à des retouches au niveau des fourreaux de fourche et sur les tés. Là, la peinture fiche le camp par plaque. Rebelote cette année, même constat. Le plus raisonnable serait de déposer les tés et les fourreaux afin de les confier à un pro. Je vais y réfléchir.
En attendant, je trouve cela un peu raide sur une moto de 2009. Elle fait garage commun avec une Japonaise de 1993, dans son jus certes, mais dont la peinture, même si elle porte quelques stigmates de ses 24 années de roulage, ne montre aucun signe de corrosion ou d'écaillage. 



Je ne sais pas ce qui s'est passé à Kansas City en 2009, si c'est une moto du Vendredi ou du samedi, mais le "American Iron Proudly Built in USA", ce n'est plus ce que c'était. 
A preuve également, mon 1340 de 1993, revendu en 1999 dans un état de carrosserie impeccable. Tout fout le camp, d'autant que je me suis laissé dire que le cas du Skip' ne serait pas isolé.
Quelques années de roulage en Guzzi auraient pu me vacciner. Le caractère parfois fantasque du twin italien faisait un peu partie du jeu. Sans compter qu'il est parfois exagéré par les Guzzistes eux même. J'ai par contre un peu plus de mal à avaler la pilule de la part d'une marque qui base sa communication, entre autres, sur la qualité du produit. J'ai par moment l'impression que des morceaux d'AMF sont restés coincés dans la chaîne de production.
Tout ceci ne m'empêche pas de garder pour cette bécane les yeux de Chimène. Du coup, pas fan de "Rat Bike", je vais la bichonner pour lui donner le lustre du neuf...