vendredi 20 mars 2015

BLACK & RED


Black Pearl meets Orsula. Rencontre en rouge et noir sur un quai méditerranéen entre l'Iron de mon pote Longstroke et ce cargo de 200 m de long. Voilà presque 20 piges qu'on use des gommes ensemble. Toujours avec des twins, différents et pas pareils, pour finir par se retrouver tous les deux en Sportster. J'aime ses photos en général, celles de bécanes en particulier. En plus, c'est grâce à lui que j'ai (un peu) amélioré les miennes.

dimanche 8 mars 2015

MARSEILLE, D'EST EN OUEST.

Voilà quelques jours que les premiers amandiers ont montré leurs fleurs. Prémices du retour du printemps. Sauf que pour la troisième fois en quelques semaines les rafales de Mistral à 65 noeuds, (les marins comprendront, les terriens convertiront) n'invitent à prendre ni la mer, ni la route. Heureusement, ce vendredi matin, comme prévu par Météo France, Eole est allé se faire voir ailleurs. Ce qui prouve qu'en écoutant la météo, on ne fait pas que perdre son temps au bistrot. 

Après une grosse demi heure plutôt soporifique, le réveil sonne dès la sortie de Martigues en direction de Sausset les Pins. Le tracé vers la Côte Bleue a peu changé en quarante ans. Un peu élargi ici, quelques courbes liftées là, avec le plaisir intact d'enrouler. Pépère. (Ça, ça a changé...) 
Rapidement j'atteins la Calanque de Niolon. L'accès aux calanques qui enserrent Marseille se fait généralement par des routes aux pourcentages impressionnants, tortueuses, se terminant en cul de sac. Un genre de grand huit en tôle ondulée. Celle-ci fait exception à la règle, on est en France, quoi. Enserré, entre mer et rocher, un habitat disparate s'entremêle dans cet espace réduit. Maisons de week-end ou de vacances pour beaucoup, c'est pour certains un lieu de vie à l'abri de la fureur de la ville qui s'étale en face.


Poursuivant mon chemin, ce que je devinais à Niolon me saute à la figure sitôt passé le tunnel du Resquiadou. De l'Estaque au premier plan, au cap Croisette tout au sud, sous la surveillance de Notre dame de la Garde, on appréhende complètement le caractère maritime de Marseille. Pour bien comprendre cette ville, c'est ainsi qu'il faut l'aborder. Suivant les différents bassins et darses, on découvre toutes les facettes d'un grand port de commerce, synonyme de voyages, de départ. Passé le Vieux Port, en continuant au plus près du littoral par la Corniche Kennedy, se succèdent des plages chères aux Marseillais, des quartiers aux personnalités marquées, des ensembles architecturaux disparates, jusque enfin le quartier des Goudes et la calanque de Callelongue, pendant de Niolon. La boucle est bouclée. 

C'est de la Corniche que l'on a la meilleure vue sur les îles de la rade. Iles du Frioul, qui bien que plurielle est unique, issue du rattachement de l'île de Pomègues à celle de Ratonneau et en avant plan, l'île d'If et son fameux château popularisé par Alexandre Dumas dans le Comte de Monte Cristo.



Tournant le dos à la Méditerranée, par quelques grands boulevards qui laissent place aux pentes abruptes du massif de Marseilleveyre je rejoins la calanque de Sormiou. Mieux vaut éviter le genre supersport au rayon de braquage de chalutier en ce lieu. Il est quelques passages d'épingles délicats à négocier, des genres de murs qui tournent. Par un rapide coup d'oeil, jauger qu'il n'y aura pas de véhicules à croiser au moment fatidique, l'étroitesse de la chaussée ne laissant pas de marge de manœuvre. Le jeu en vaut la chandelle. Difficile d'imaginer qu'on est dans 9ème arrondissement de Marseille. 

Les bielles du Sports' s'impatientent à présent. En quelques minutes me voilà sur la route de la Gineste, calvaire des concurrents du semi-Marathon "Marseille Cassis", bonheur des motards marseillais. Que je partage à cet instant. Descente sur Cassis, protégée par l'imposante masse du Cap Canaille, arrivée sur le port. Les bateaux promenades attendent patiemment leur lot de vacanciers en mal de découvrir la Parc National des Calanques par la mer. Le terrasses des innombrables restos sont bondées. Je me contenterai d'un sandwich, avalé en arpentant la jetée et d'une Blanche à la terrasse d'un troquet.

Une bien belle journée comme on aimerait en voir plus souvent.

P.S. Appel de phare à celui qui devait être du viron. La prochaine fois, il surveillera sa batterie.

vendredi 6 mars 2015

SKIPSTER #6

37763 km
Voilà un bon moment que cette affaire traînait. Au moment du passage en Stage 1 du Skipster, j'avais choisi une ligne d'échappement V&H "Black Out". Je voulais un 2/1 noir, en phase avec la ligne générale de la moto. Satisfait de mon choix, en terme d'esthétique et de sonorité.
Manque de pot, une rencontre inopinée avec une déferlante en bord de mer quelques jours plus tard eût un effet secondaire indésirable. La surface du collecteur se retrouva constellée de points d'oxydation pas vraiment chouettes. Sur les conseils de la concession HD, je monte un dossier pour une prise en garantie de la part de Vance. Mais l'importateur n'a rien voulu savoir. Le conce, me proposait pour sa part de me changer la ligne à prix coûtant. Sympa de sa part, mais je préférai en rester là. En attendant mieux, je passai tout le collecteur à la laine d'acier 000. Plus d'oxydation, mais une différence de teinte entre les deux partie de l'échappement. J'en suis resté là depuis en renvoyant à plus tard une autre solution. 
Le semaine dernière, je sonde un carrossier dont je connais la  qualité du travail, quant à une éventuelle solution. Hors traitement de surface (anodisation, céramique) point de salut. Mais avec à la clé un budget de dentiste. Je passe donc voir Nico et Nath de ChopperSteel pour un avis. La solution vient en quelques secondes et sans qu'il me soit nécessaire de toucher à mon compte chez UBS. Ceux qui me connaissent ou me lisent ici ou là, savent mon peu de goût pour les enfants naturels des fakirs et des momies. Mais voilà, comme en politique, il faut parfois se montrer pragmatique. Ce sera donc bande thermique sur le collecteur. (J'entends déjà les ricanements et quolibets de certains...) Pose assurée par Nico, dans la mesure où je n'ai 
toujours pas mon CAP d'embaumeur, recalé à chaque fois lors de la pose des bandelettes. Au passage, je lui confie également le détournement des faisceaux de commodos qui passent désormais à l'intérieur du guidon. Aspect propre et net à la clé. 
Voilà, vous pouvez retourner à votre sieste.