jeudi 24 décembre 2015

Skipster #10

43 490 km
Voilà un bon moment que j'en cherchais une. La persévérance a payé. C'est sur le forum Sportster que je l'ai dénichée. Une Le Pera "Bare Bone Gel" pour Sportster 07/09. Encore une bonne idée des penseurs de la MoCo, le boîtier électronique sur le garde boue arrière pour les modéles de ces millésimes. Résultat, une bonne partie des selles aftermarket ne peuvent être montées sans procéder à la délocalisation du dit boîtier. Chance que je n'ai pas laissée passée. Cela prouve au passage que les forums ne servent pas uniquement à s'écharper entre tenants des rouges ou des noires.
Ce modèle diffère assez  peu dans le dessin et la forme de la selle stock. Toutefois, elle est plus étroite, ce qui me va très bien, n'ayant pas le séant
d'un mangeur de hot dog moyen et surtout, l'insert gel permet d'affronterles bornes sans désagréments postérieurs. J'ai roulé voilà quelques lustres avec une bare bone pour softail qui en dépit de son épaisseur proche du pib du Malawi offrait le confort d'un fauteuil d'une veuve écossaise.Deux points font d’emblée la différence: le poids de la Bare Bone, conséquent et sa dureté au toucher. Ce qui prouve bien que le mou n'est pas synonyme de bien-être, tout au contraire. Un premier roulage me l'a confirmé.

vendredi 4 décembre 2015

LE SPORTS' DU WEEK END #23


Prêts, ou presque pour une balade du week end. Quelques bricoles à régler sur la noire et gaz! On notera que le Japonais, prudent par nature, garde son casque pour bricoler. On ne sait jamais.

samedi 21 novembre 2015

LE SPORTS DU WEEK END #22


Source: http://www.themotart-journal.com/
Une Harley attelée n'est pas ce qui est le plus courant dans le monde du side car. Un Sports' encore moins et un 8, à fortiori. En revanche, il est incontestable que la greffe entre la machine et ce très classique panier Précision est des plus réussie. Le traitement sans surcharge ni fioriture de l'ensemble y est sans doute pour beaucoup. Un régal pour les yeux et sûrement aussi sur la route.

vendredi 6 novembre 2015

LE SPORTS' DU WEEK END #21


La XR 750, "LA" moto associée à coup sûr au dirt track, écume les pistes, dans sa version "alu", depuis 1972. Malgré l'engagement de machines aux mécaniques bien plus modernes, le twin HD tient toujours le haut du pavé malgré ses 43 ans de carrière. C'est d'autant plus remarquable que les derniers exemplaires produits à Milwaukee datent de 1975. (!) Toutefois, l'usine a fourni en 1990 vingt-cinq moteurs dotés d'un allumage électronique, de culasses à deux bougies et d'un taux de compression augmenté, faisant passer la puissance à 90 cv contre les 84 d'origine. 
Les préparateurs qui travaillent sur ces moteurs en tirent plus de 100 cv sans que l'on connaisse de chiffres précis. 

lundi 2 novembre 2015

SKIPSTER #9

42 790 KM


Un embrayage qui brouille l'écoute. Ca commence par une galère pour passer le point mort à l'arrêt et l'embrayage qui "colle". Débrayé à fond, la moto avance malgré l'action simultanée de ma poigne virile et de ma farouche volonté. A vu de nez, ça sent le réglage. 

Une lecture attentive et répétée de l'excelllllllent tutoriel de Samouraï 21 du forum SPORTSTER avec prise de notes, histoire de ne pas cavaler vers l'ordi les mains pleines de cambouis et c'est parti. Enfin, presque.
Sur les six vis qui fixent le derby cover, quatre refusent obstinément de sortir. Ca sent la loi de Murphy à plein nez cette affaire. D'autant plus que les empreintes Torx ne sont pas bien épaisses. Ce n'est qu'après l'intervention de Nico de Chopper Steel qu'elles rendront les armes, et l'âme. Elles se verront avantageusement remplacées par des BTR. 
Réglage dans la foulée. C'est un poil mieux, pas vraiment franc du collier quand même. De toute façon, je ne ma fais pas trop d'illusions. Nico m'a prévenu: "A mon avis, il est sérieusement entamé..." Je suis quand même surpris. Un embrayage naze à un peu plus de 42 000 bornes... Mais il ne fait que confirmer ce que j'ai pu lire ça et là. Les cas de dépôt de bilan vers 20 000 ne sont pas rares. Encourageant. En gros, j'ai du pot.
Au premier roulage, les symptômes réapparaissent et pour faire bonne mesure, sur du gaz bien velu aux alentours de 100 km/h, le 12 prend bien ses tours, mais le Skip' n'avance pas plus. La messe est dite. Noire.
Nico commande un kit Barnett complet en carbone qui va avantageusement remplacer les disques stocks, on va comprendre pourquoi. 
Le démontage révèle un mal endémique (et bien connu) des embrayages d'origine des Sportsters. Ok, les garnitures sont bien fatiguées, donc patinage logique. Le montage comprend aussi deux disques rivetés dont l'utilité échappe à tout le monde. Ce qui est certain, c'est que les rivets finissent par se faire la malle, entravant le bon fonctionnement de la transmission en se répandant dans la cloche. Une bonne (et une mauvaise) photo sont plus parlantes. Il ne restait que trois rivets en place. Le bol, c'est que la cloche n'a pas trinqué dans l'affaire. Vu le prix de l'objet, c'est le gros ouf de soulagement. 
Moralité 1: dès que vous percevez un dysfontionnement à ce niveau, ne pas attendre avant d'intervenir.
Moralité 2: montage d'un kit aftermarket TRES conseillé. Outre l'élimination de ces fameux disques rivetés, la conception du Barnett laisse à la fois présager une fiabilité bien meilleure, idem pour le fonctionnement. Le kit comporte deux disques de plus ce qui ne peut être que bénéfique pour la frictions et la longévité.
Moralité 3: un essai d'une quarantaine de km dans la foulée prouve le bien fondé de ce montage.  C'est nettement plus progressif, et la sensation mécanique est bien meilleure. En comparaison d'un embrayoir stock bien réglé naturellement.
A gauche le fameux spring plate réf. 37977-90 sain, avec tous ses beaux rivets. A droite le même extirpé du Skipster. Au moins on voit bien les deux disques, ce qui est moins évident sur la première vue. On comprend bien pourquoi, comme dirait Bourvil: "Ah ben oui, mais ça va beaucoup moins bien marcher maintenant." Désolé pour la piètre qualité du doc. C'est l'émotion. 

Si par le plus grand des hasards quelqu'un ayant à voir de près avec HD lisait ces lignes, pas un as du marketing, non, un technicien, il serait intéressant qu'il éclaire un brin ma lanterne. Et celle des autres.
-Comment justifier ce montage d'origine à la Chirac? (Abracadabrantesque quoi.) Que l'embrayage fatigue, on peut le comprendre mais le risque d'endommager la cloche ça peut faire déborder la tasse de Moka.
-Embrayage naze à 42 000 km. Beaucoup moins pour certains. Pourrait-on parler de foutage de gueule? Au côté du Sports', loge un VTwin jap' de 1993 et 80 000 bornes dans les pattes. Embrayage d'origine, pas un signe de faiblesse. Je me suis séparé assez récemment de mon Guzzi V11. Presque 80 000 au compteur aussi, pas un souci. 
Je viens de lire, suite à la baisse de vente des Sportsters en 2015 que Harley France veut développer une politique commerciale plus agressive. Il serait peut-être heureux de commencer par un politique qualitative digne de ce nom. C'est sympa de vendre du mythe, de l'histoire, de la liberté, du look, des fringues. Mais j'ai comme le sentiment qu'on penche vers le mythomanie. 
Aux cartésiens qui à ma place changeraient de crèmerie, je réponds par avance que le choix d'une moto n'a jamais été raisonnable de ma part. Le Sportster avec ses défauts, et ses qualités, reste la moto avec laquelle j'ai envie de rouler. Et puis, les défauts, on peut toujours envisager d'y remédier. Que faire d'une bécane qui serait parfaite?

mardi 27 octobre 2015

MOI, J'AI UN PIEGE A FILLES...


Le Sportster c'est vraiment la moto de tous les possibles. Même avec un air de benêt moyen et un look de nerd abouti, il est envisageable de dévergonder non pas une mais deux jeunes filles de bonnes familles. Il faut avouer que le gars a un gros klaxon!

samedi 24 octobre 2015

LE SPORTS' DU WEEK END #20


De la vieille fonte traitée façon chop. Tout ce que j'aime dans ce genre de machine. Des lignes équilibrées, des pneus ronds, une selle ras du cadre. Une bécane pas fondamentalement faite pour t'emmener au bout du Monde, mais qui peut prétendre à n'être pas juste un objet d'expo. 

mercredi 21 octobre 2015

SPORTSTER 2016

Ce n'est pas vraiment un scoop. La moto comme la mode est toujours en avance d'une saison, au moins, pour nous faire miroiter les nouveautés. Harley propose une évolution des deux modèles phares de la gamme Sportster, le 48 et l'Iron
Pour l'essentiel, c'est le plumage qui évolue. Techniquement le 883 et le 1200 se démarquent assez peu de leurs aînés. 



Pour la dynamique on remarque de nouveaux amortisseurs réglables en précharge et toujours côté suspensions, mais ça ne se voit pas, la fourche est désormais à cartouche. Evolution qui se retrouve aussi sur le Forty-Eight. Reste à savoir si cela aura une influence (positive) sur leur comportement et leur confort. Présentées ici en vert olive, (olive gold) sympa et jaune (hard candy gold flake), l'Iron est toujours, ouf, disponible en noir mat (black denim) et gris (charcoal denim). Agréable à l’œil à l'arrêt, le nouveau dessin des jantes doit aussi, je pense, procurer un effet optique en mouvement. A voir. Les touches d'alu brut qui se prolongent sur le rebord allongent visuellement leur ligne. Ajoutons les silencieux noirs à contre cône et pare chaleurs assortis et le protège courroie ajouré. Le couvercle de filtre à air rond remplace avantageusement l'ovale classique, avec ses striures qui rappellent le dessin de la nouvelle selle. Design sympa certes, mais je la trouve trop épaisse dans la partie avant. 
Bref à partir de 9 990 € on part rouler en HD sans se ruiner avec une machine plutôt flatteuse et capable d'avaler des bornes sans sourciller.



Forty-Eight, Iron, même combat technique avec un diamètre de fourche augmenté pour le 48. Au premier regard, on note les jantes alliages qui ont malgré tout une allure rayonnée. Bien vu. Nouveau design du réservoir aussi avec un logo en relief du meilleur effet "old school". On retrouve aussi un filtre à air rond, lisse celui là, le protège courroie largement ajouré et pour finir le traitement noir/chrome très réussi de la ligne d'échappement. Côté palette, en plus du noir "vivid black" et de "l'olive gold" ci-dessus, s'ajoutent un bleu "hard candy blue flake", un rouge "velocity red sunglo", un gris "billet silver" et le jaune vu sur l'Iron. 
Rouler en 48 nécessite un investissement supplémentaire. Le billet d'entrée est à 12 290€ pour un Retour vers le Futur pleinement justifié en ce 21 octobre 2015, jour de l'arrivée de Marty Mc Fly et du Pr Emmet Brown dans le 21ème siècle, nom de Zeus!. Sûr que de ce point de vue, ce ne sont pas les Harley qui ont le plus évolué.
Qu'on se rassure, les petits peuvent jeter leur dévolu sur le 883 Super Low, les amateurs de chrome qui je le rappelle ne vous ramènent pas à la maison, sur le 1200 Custom, les nostalgiques du Frisco style sur le 1200 Seventy Two et les grands voyageurs (vous donnent la migraine avec des récits captivants) sur le 1200 T Super Low. Et c'est tout.

vendredi 16 octobre 2015

LE SPORTS' DU WEEK END #19


Le Sports' du week end prenait des airs de belle endormie. Curieusement c'est une météo qui invite à l'hibernation qui préside au 19ème du nom. Belle machine que ce bitza à base de featherbed et de 1000 XR. Et que dire du tambour avant. Une pièce magnifique!

jeudi 17 septembre 2015

DES TETINES ET DES HOMMES..

Alors que les trails sont chaussés de pneus routiers, il est fréquent de voir, je n'ai pas dit croiser, toutes sortes d'engins plus ou moins "roots" et oxydés posés sur des crampons. Et accompagnés de demoiselles en talons aiguilles. D'où la cohérence de cette vidéo qui confirme que l'on peut équiper une routière de pneus de cross et avec Chris Palermo au guidon terminer une épreuve. Pour citer mon pote Grober: "La route c'est pour les routières; la terre c'est pour le poireaux." 
Merci à Longstroke qui a déniché ce document dans le 56ème sous-sol de Youtube.

jeudi 20 août 2015

SKIPSTER #8

Un pote, un aligot, un couteau, des courbes. Ce fut une sacré belle journée que ce viron aux confins du Cantal et de la Lozère. Le chemin qui nous mena (et ramena) jusque Laguiole nous permit de jouir sans entraves du grondement de nos twins. 
Harley se targue de nous vendre (entre autres) la Old School Attitude. Croyez, moi, inutile de piquer dans la (longue) liste de l'aftermarket pour cela. Le produit suffit à lui seul. En effet, sur le retour, je me vis contraint de signaler les changements de direction en mode cycliste. Plus de clignotants ni aucun des "accessoires" associés. Fusible HS.
Me penchant à tête reposée sur la question, je constatais que malgré une modification de cheminement du faisceau arrière à l'aide de colliers rilsans (clignos +éclairage de plaque) à la suite d'un précédent embrouillamini électrique il était plus que probable que l'appui de la selle sur le fil de clignotant gauche était source du problème. A se demander si la factory n'a pas recueilli le fameux Luigi de Mandello, bien connu des Guzzistes suite aux réductions de personnel du côté du lac de Côme.
Je dois dire que si HacheDé était aussi calé en circulation de faisceau qu'en marketing ma bécane serait évidemment un peu moins old school. Bref, il ma fallut moins d'un quart d'heure pour faire passer les fils en question sous le cadre et retrouver un fonctionnement normal. Pourvu que ça dure!

mardi 9 juin 2015

SKIPSTER #7


Une vue du Skipster en mode Grand Tourisme. Le remplacement de la sacoche La Rosa montée précédemment par une Ledrie change tout. Au quotidien comme pour une escapade de quelques jours (en route pour les Coupes Moto Légende à Dijon), il est possible de se laisser aller à embarquer du superflu.  Pour ce qui est du montage, le système est identique pour les deux modèles. Deux sangles cuir reprises sur le cadre (points hauts) et un petit sandow, glissé sur les deux passants bas, repris aussi sur le cadre.Le dos rigide de ce modèle favorise sa tenue et le rabat interne, avec velcros, devrait se révéler protecteur en cas d'intempéries. 

lundi 25 mai 2015

HABILLEE POUR L'ETE


En ces temps où nos grands penseurs hexagonaux se penchent sur l'obligation, oupas, du port obligatoire d'équipements de sécurité, ils feraient bien de regarder ceci. Peut-être auraient-ils moins envie d'imposer un genre de burqa motocycliste.

vendredi 20 mars 2015

BLACK & RED


Black Pearl meets Orsula. Rencontre en rouge et noir sur un quai méditerranéen entre l'Iron de mon pote Longstroke et ce cargo de 200 m de long. Voilà presque 20 piges qu'on use des gommes ensemble. Toujours avec des twins, différents et pas pareils, pour finir par se retrouver tous les deux en Sportster. J'aime ses photos en général, celles de bécanes en particulier. En plus, c'est grâce à lui que j'ai (un peu) amélioré les miennes.

dimanche 8 mars 2015

MARSEILLE, D'EST EN OUEST.

Voilà quelques jours que les premiers amandiers ont montré leurs fleurs. Prémices du retour du printemps. Sauf que pour la troisième fois en quelques semaines les rafales de Mistral à 65 noeuds, (les marins comprendront, les terriens convertiront) n'invitent à prendre ni la mer, ni la route. Heureusement, ce vendredi matin, comme prévu par Météo France, Eole est allé se faire voir ailleurs. Ce qui prouve qu'en écoutant la météo, on ne fait pas que perdre son temps au bistrot. 

Après une grosse demi heure plutôt soporifique, le réveil sonne dès la sortie de Martigues en direction de Sausset les Pins. Le tracé vers la Côte Bleue a peu changé en quarante ans. Un peu élargi ici, quelques courbes liftées là, avec le plaisir intact d'enrouler. Pépère. (Ça, ça a changé...) 
Rapidement j'atteins la Calanque de Niolon. L'accès aux calanques qui enserrent Marseille se fait généralement par des routes aux pourcentages impressionnants, tortueuses, se terminant en cul de sac. Un genre de grand huit en tôle ondulée. Celle-ci fait exception à la règle, on est en France, quoi. Enserré, entre mer et rocher, un habitat disparate s'entremêle dans cet espace réduit. Maisons de week-end ou de vacances pour beaucoup, c'est pour certains un lieu de vie à l'abri de la fureur de la ville qui s'étale en face.


Poursuivant mon chemin, ce que je devinais à Niolon me saute à la figure sitôt passé le tunnel du Resquiadou. De l'Estaque au premier plan, au cap Croisette tout au sud, sous la surveillance de Notre dame de la Garde, on appréhende complètement le caractère maritime de Marseille. Pour bien comprendre cette ville, c'est ainsi qu'il faut l'aborder. Suivant les différents bassins et darses, on découvre toutes les facettes d'un grand port de commerce, synonyme de voyages, de départ. Passé le Vieux Port, en continuant au plus près du littoral par la Corniche Kennedy, se succèdent des plages chères aux Marseillais, des quartiers aux personnalités marquées, des ensembles architecturaux disparates, jusque enfin le quartier des Goudes et la calanque de Callelongue, pendant de Niolon. La boucle est bouclée. 

C'est de la Corniche que l'on a la meilleure vue sur les îles de la rade. Iles du Frioul, qui bien que plurielle est unique, issue du rattachement de l'île de Pomègues à celle de Ratonneau et en avant plan, l'île d'If et son fameux château popularisé par Alexandre Dumas dans le Comte de Monte Cristo.



Tournant le dos à la Méditerranée, par quelques grands boulevards qui laissent place aux pentes abruptes du massif de Marseilleveyre je rejoins la calanque de Sormiou. Mieux vaut éviter le genre supersport au rayon de braquage de chalutier en ce lieu. Il est quelques passages d'épingles délicats à négocier, des genres de murs qui tournent. Par un rapide coup d'oeil, jauger qu'il n'y aura pas de véhicules à croiser au moment fatidique, l'étroitesse de la chaussée ne laissant pas de marge de manœuvre. Le jeu en vaut la chandelle. Difficile d'imaginer qu'on est dans 9ème arrondissement de Marseille. 

Les bielles du Sports' s'impatientent à présent. En quelques minutes me voilà sur la route de la Gineste, calvaire des concurrents du semi-Marathon "Marseille Cassis", bonheur des motards marseillais. Que je partage à cet instant. Descente sur Cassis, protégée par l'imposante masse du Cap Canaille, arrivée sur le port. Les bateaux promenades attendent patiemment leur lot de vacanciers en mal de découvrir la Parc National des Calanques par la mer. Le terrasses des innombrables restos sont bondées. Je me contenterai d'un sandwich, avalé en arpentant la jetée et d'une Blanche à la terrasse d'un troquet.

Une bien belle journée comme on aimerait en voir plus souvent.

P.S. Appel de phare à celui qui devait être du viron. La prochaine fois, il surveillera sa batterie.

vendredi 6 mars 2015

SKIPSTER #6

37763 km
Voilà un bon moment que cette affaire traînait. Au moment du passage en Stage 1 du Skipster, j'avais choisi une ligne d'échappement V&H "Black Out". Je voulais un 2/1 noir, en phase avec la ligne générale de la moto. Satisfait de mon choix, en terme d'esthétique et de sonorité.
Manque de pot, une rencontre inopinée avec une déferlante en bord de mer quelques jours plus tard eût un effet secondaire indésirable. La surface du collecteur se retrouva constellée de points d'oxydation pas vraiment chouettes. Sur les conseils de la concession HD, je monte un dossier pour une prise en garantie de la part de Vance. Mais l'importateur n'a rien voulu savoir. Le conce, me proposait pour sa part de me changer la ligne à prix coûtant. Sympa de sa part, mais je préférai en rester là. En attendant mieux, je passai tout le collecteur à la laine d'acier 000. Plus d'oxydation, mais une différence de teinte entre les deux partie de l'échappement. J'en suis resté là depuis en renvoyant à plus tard une autre solution. 
Le semaine dernière, je sonde un carrossier dont je connais la  qualité du travail, quant à une éventuelle solution. Hors traitement de surface (anodisation, céramique) point de salut. Mais avec à la clé un budget de dentiste. Je passe donc voir Nico et Nath de ChopperSteel pour un avis. La solution vient en quelques secondes et sans qu'il me soit nécessaire de toucher à mon compte chez UBS. Ceux qui me connaissent ou me lisent ici ou là, savent mon peu de goût pour les enfants naturels des fakirs et des momies. Mais voilà, comme en politique, il faut parfois se montrer pragmatique. Ce sera donc bande thermique sur le collecteur. (J'entends déjà les ricanements et quolibets de certains...) Pose assurée par Nico, dans la mesure où je n'ai 
toujours pas mon CAP d'embaumeur, recalé à chaque fois lors de la pose des bandelettes. Au passage, je lui confie également le détournement des faisceaux de commodos qui passent désormais à l'intérieur du guidon. Aspect propre et net à la clé. 
Voilà, vous pouvez retourner à votre sieste.

lundi 16 février 2015

FLAMIN' IRON


Si la ligne générale de cette bécane me plaît bien, une objection me vient à l'esprit. Les struts sont à mon sens une ânerie. Ou on prend tous les morceaux de la bécane et on colle le tout dans un cadre rigide. Ou on s'abstient. D'un point de vue mécanique, rigidifier un arrière prévu pour être suspendu c'est s'exposer à des problèmes , pour être poli, au niveau des roulements de bras oscillant, qui n'oscille plus, au minimum. Mais chacun fait c'qui lui plaît, plaît...

vendredi 13 février 2015

SPORTSTORY #2


Première évolution en 1958 avec le XLH et le XLCH. (photo) Augmentation du taux de compression et de plus grosses soupapes figurent parmi les nouveautés. Le XLCH, version "compétition" du Sports' se distingue extérieurement par son allumage par magnéto et le réservoir "peanut". 

vendredi 6 février 2015

Zombie Nightster



Le Zombie Nightster de ERGONIGHT est le plus beau et le plus abouti des custom sur base de Sportster. A la fois par la qualité du travail accompli et l'esprit de celui ci. C'est mon avis et je le partage. Cette moto n'est pas un show bike. A preuve, il peut devenir biplace en deux temps trois mouvements. Avec de plus les éléments Harley d'origine. Ce Night' ne s'écarte pas de façon spectaculaire du modèle stock, mais il le magnifie par l'équilibre, la fluidité et la netteté de ses lignes.
Tout a commencé avec un démontage intégral de la machine, histoire de se livrer à un gros travail sur la cadre. Les soudures vont être "moldées", les support "inutiles" supprimés et surtout, la colonne de direction est découpée puis ressoudée avec 4° d'inclinaison supplémentaire. Il est aussi modifié afin que le faisceau circule dans les tubes, ce qui contribue grandement au fini de l'ensemble. Afin de passer une roue avant en 16" enrobée d'un pneu en 150, (identique à l'arrière) une paire tés larges maintient les tubes de fourches dont les suppotrs de garde boue ont été supprimés. Le moteur est décapé, les carters et cache culbus sont sablés. Le tout est peint en "noir wrinkle"  ou en noir brillant.
Voilà ce qui nous apparaît, plus ou moins, au premier regard. 
Je n'en dit pas plus. Regardez bien la vidéo, certains "détails" sont absolument "énormes" tant dans la conception que la réalisation. Comme souvent dans ce genre de travail, c'est souvent ce qui se voit le moins qui est le plus impressionnant. A fortiori en constatant que rien sur cette brêle n'est "bolt on". Et pour se faire une idée exacte du travail que représente le Zombie Nightster, jetez plutôt un œil aux 118 pages de posts dédiés à sa réalisation. Pour les énervés, la liste complète des modifs. Rien que les photos détaillant l'oeuvre de ERGONIGHT en disent plus long que tous les discours!
Partant du principe que Zombie Nightster et le Skipster ont en commun la ligne d'échappement, yapluka. ;-)

mercredi 4 février 2015

SPORTSTORY #1

1957 Sportster XL

1957 sonne le glas pour le modèle K de Harley Davidson. Le moteur 883 à soupapes latérales, à bout de souffle, a fait son temps. Il est temps pour la MoCo de venir à une proposition plus moderne, face à la production anglaise. 
Comme souvent chez HD, on est plus dans l'évolution que la révolution. Ce premier modèle Sportster XL reprend bien des éléments de son aïeule, à commencer par la partie-cycle, la carrosserie et la bas moteur. C'est la distribution, à présent culbutée qui marque la rupture avec le passé. Les cylindres restent en fonte.

samedi 31 janvier 2015

LE SPORTS' DU WEEK END #18


A se demander si les gens de Tramp prennent le temps de se reposer. Personnellement, je n'ai rien contre les stakhanovistes de la customisation quand il s'agit de proposer une version très personnelle du 1200X alias "48".

mercredi 14 janvier 2015

UN PETIT "R" DEVERGONDE


Un 883 R de 2010, ou d'une autre année, comme ça, c'est une machine un peu sérieuse. Pas de quoi exciter les zazous. Une fois "maltraitée" par Hide Motorcycle la voilà métamorphosée, avec peu d'artifices, en un engin qui prête beaucoup plus à la rigolade.

lundi 5 janvier 2015

TRASH TRIP EN HARLEY DAVIDSON



De Paris à l'île d'Islay, et de Jura (mais un peu tard que l'on ne l'y reprendrait pas...) Lolo Cochet et Jean Luc nous font vivre un road trip mêlant moto et culture. Vous saurez tout (ou presque) des Sportsters 48 et 72 et de la distillation des fameux whiskies des îles Hébrides.

vendredi 2 janvier 2015

LE SPORTS' DU WEEK END #17


"C'est le week end c'est pas la peine de trop y penser
C'est le week end comme chaque semaine on va s'ennuyer..."
Que nenni. Si Starshooter avait connu le 1000 fonte ce texte en eut sûrement été bouleversé. Bref, c'est le week end. Va rouler. En fonte, en evo, en carbu, en injection, avec la bécane que tu veux.