dimanche 26 janvier 2014

SKIPSTER #2

Viron hivernal dans les Alpilles avec Longstroke.

Après les modifs, le test. Le Skipster est enfin totalement gréé côté suspattes. Les amortisseurs Shock Factory et les ressorts Progressive Suspension dans la fourche. Dès les premiers tours de roue il est évident que ce n'est plus la même moto. Et ce roulage d’hiver à l'ambiance printanière va le confirmer. Il va surtout confirmer que j'ai été dans le bon sens. Le mien. A savoir que j'apprécie beaucoup plus mon Sporst' ainsi. J'évacue immédiatement ce qui pourrait être le moins de ces sensations. En terme de confort, il n'y a guère de différence avec la définition d'origine. La moto n'est pas plus souple, mais elle se révèle par contre nettement plus rigoureuse. Et c'est bien ce que je cherchais. Côté confort de toute façon, un test grandeur nature dans une traversée du Massif Central dans la journée l'an dernier m'a démontré qu'un XL vaut bien pas mal d'autres bécanes. 
Alors la rigueur. Je sais, en France c'est un mot tabou, mais en l’occurrence c'est ce qu'il faut. C'est tout d'abord au freinage qu'elle se manifeste. L'avant ne plonge plus brutalement et sans nuance. La plongée est contrôlée et on sent que les ressorts "en ont sous le pied". Tout autant que la détente d'ailleurs qui voit la fourche revenir en position sans mouvements parasites. Les ralentisseurs, les bosses sont avalées sans le moindre talonnage ni coup de raquette. Bon, en roulant "fort" ça décolle un peu. Mais baste! Quant aux petites déformations on les sent peu ou prou comme dans la config' d'origine, surtout à l'avant. Mais en général nous avons quand même la chance d'avoir un réseau routier plutôt clean. D'ici un moment je prendrais peut être le temps de faire un essai en remettant de la 5W. Il faut être conscient d'une chose. Quand on change les ressorts de fourche, on influe uniquement dans ce domaine. L’hydraulique elle, même avec un huile différente ne change pas. Et si elle est moyenne d'origine, pour ne pas dire moins elle le reste. 
Les chagrins pourront toujours arguer que devoir changer les amortos et les ressorts sur une bécane de cette gamme c'est un peu fort de café. (racer) Peut-être. Mais la dernière moto qui a vraiment compté pour moi, mon Guzzi Rosso Mandello s'est vu substitué son amortisseur d'origine par un Ohlins et sa fourche Marzocchi par une autre de la même marque, mais plus évoluée techniquement et de meilleure facture afin d'arriver à un rapport confort/efficacité qui permettait à la fois de rouler vite et longtemps. 
Ite missa est. (Si j'ose dire en ces temps de visite papale.)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire